LIGNES DE DÉSIRS, LIGNES DE BRUITS, LIGNES DE CRIS
L’écriture en boustrophédon (du grec ancien Bous, le bœuf et Strophé, l’action de tourner) consiste en allers-retours sur le support dans un sens puis dans l’autre.
Le cheminement de l’inscription est donc continu et s’inverse lorsqu’il rencontre la frontière ou la bordure d’une page, d’une surface ou d’un espace.
Les dessins de micro-architectures dans des contextes arides sont ici autant des images représentants des organes d’écoute que des organes de parole, où échelles et escaliers menant parfois nulle-part sont les passerelles entre les possibilités de va-et-vient dans l’air de la phoné.
Images d’un fantasme de solitude, elles se nourrissent de l’éco-anxiété contemporaine et de la dilution du signifiant dans la rumeur.